Invité
| Sujet: cours forest, cours (brigdam) Lun 1 Aoû - 10:06 | |
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C'est lundi. Rachel est censée avoir la matinée de libre. Seulement censée, parce qu'on ne sait jamais quand une urgence surviendra. Et si on en croit ce cher Murphy (et sa stupide loi), cette urgence surviendra forcément. La voila donc entrain de marcher à allure rapide (une Rachel ne court jamais, elle a trop peur de suer). Sauf que quand elle arrive enfin aux ascenseurs, aucun d'eux ne daigne s'ouvrir. Elle soupire d'agacement avant de se diriger vers la cage d'escaliers. Ça a intérêt d'être important. Parce que si c'est encore les remontées gastriques de la vieille madame Freidmund, elle ne donne pas cher de la peau de celui qui a osé la déranger. Et comme une prémonition, son téléphone sonne pour lui annoncer que c'était une fausse alerte. « Bon... Je vais prendre quelques consultations. Maintenant que je suis sur place de toutes façons... » Elle se masse l'arête du nez les yeux fermés et prend une voix grave. « Et Dawkins... Petit conseil, fais-toi assigner autre part. Si je vois ta sale face dans mon service, je risque de ne plus répondre de rien. »
Sauf que voila, à trop concentrer ses efforts sur sa menace, elle en oublie l'imminent. Vous savez, la réalité où elle monte rapidement des escaliers, téléphone à la main, yeux mi-clos. Et paf. Elle percute quelqu'un de plein fouet. Un liquide passablement dégueulasse vient imbiber ses vêtements tandis que le seau roule au sol. « Vous pouviez pas faire attention ? » Rachel dans toute sa mauvaise foi. Devant elle se tient un blond, serpillière à la main. Chouette, voila que toute la crasse du sol se retrouve sur son nouveau trench Chanel. « Non mais regardez ce que vous avez fait. » Et elle s'enfonce. Et elle s'enfonce encore plus. Ses yeux bleus fixent l'inconnu, le dévisagent même. Un concierge, vu l'uniforme. Il a fait quoi avec sa tronche ? Il l'a passé dans un mixeur ? Son expression passe de fâchée à... Dubitative. « Vous devriez peut-être aller consulter pour arranger... Ça. » Elle passe sa main devant sa propre figure pour montrer de quoi elle parle.
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