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 are you real ? (Nathan)

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Marley Harper
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MessageSujet: are you real ? (Nathan)    are you real ? (Nathan)  EmptyLun 8 Aoû - 15:33

J’ai aimé un être de tout mon cœur et de toute mon âme et pour moi c’est plus que suffisant.
nathan & marley


Après une longue journée, je me retrouvais en salle de repos. J’étais seule, c’était parfait. J’avais repris le boulot depuis une semaine. Et j’allais bien. Je n’avais pas eu d’épisode d’hallucination pendant les deux semaines qui venaient de s’écouler.  Je ne me faisais pas d’illusions, même si je rêvais secrètement, qu’effectivement j’avais abusé sur mes temps de garde, négliglé mes temps de repos, et que j’avais été surmenée. Que tout ça n’était qu’un énorme malenttendu. Je m’assayais, sur le banc face au casier et sortis mon téléphone portable de ma poche. Je composais rapidement le numéro de ma mère. Tout en écoutant la tonalité, je me passais une main sur la nuque. Elle va bien ? (…) Je pense pouvoir la récupérer d’ici deux heures maximum (…) C’est gentil (…) Ne t’inquiètes pas, pas besoin de la garder cette nuit, je vais pouvoir rentrer, j’ai terminé mes opérations (…) Je te tiens au courant si ça change (…) Ok (…) Oui mon ange (…) C’est très bien, tu me montreras ça quand je passerai te chercher, tu es sage d’accord (…) On verra pour la glace, fripouille (…) à plus tard, je t’aime aussi. J’avais un sourire qui c’était dessiné sur mon visage, ça me faisait toujours ça quand j’entendais la petite voix de ma Lily-Rose. Je te tiens au courant, mais je pense que je vais pouvoir bientôt partir (…) oui si tu veux je dine avec vous, à tout à l’heure, bisous. Ma mère, m’avait proposé de garder la petite pour la nuit si j’en avais besoin. Danny, Lara, Kate, ils s’occupaient tous souvent de Lily-Rose, mais par chance ma mère était maintenant à la retraite et pouvait prendre la petite assez souvent. Elle la gardait aussi certaine nuit, parce que j’avais des urgences, des opérations tardives. Je posais mon téléphone sur le banc à côté de moi. J’étais chanceuse, j’avais une équipe de choc autour de moi. Lily-Rose ne posait plus trop de question sur son père. Sur notre famille peu orthodoxe. Elle semblait heureuse et épanouie. C’était l’unique but de ma vie. Ayant mis ma vie sentimentale entre parenthèse je me concentrais sur mes patientes et sur ma famille. Sur ma petite princesse, en priorité. Il fallait que je me change, mais j’avais mal partout. Je regardais ma montre, vu l’heure, il y allait avoir du trafic, c’était certain. Si je voulais être à temps pour le diner, il fallait que je me presse. Marley ? Mon cœur manqua un battement. Comme la première fois. Cette voix, je l’aurai reconnu entre mille. Sans me retourner, je soufflais longuement, silencieusement, pour gagner du temps, juste quelques secondes, quelques secondes pour assimiler tout ça. Ca me reprenait. Cette vois m’avait accompagné pendant plus de vingt-ans, puis pendant sept, ça a été cette voix qui était mon moteur, ma source principale, presque unique de bonheur. Cette voix j’en ai rêvé, de nombreuses voix, bien trop souvent. Cette voix, était la voix la plus belle que j’avais eu l’occasion d’entendre. Cette voix c’était celle de Nathan. Je décidais de me relever, doucement. Je n’étais pas tombée dans les pommes cette fois-ci. Non, cette fois-ci, j’étais prête, parce que je savais que ça pouvait se produire à nouveau. Lentement, je tournais mon visage vers mon mari. Je le fixais une minute. Il avait les traits tirés, il avait vieillit de quatre ans. Il n’avait pas beaucoup changé, mais je voyais les marques du temps sur son beau visage. Ces yeux bleus verts, cette peau colorée. C’était mon Nathan. C’est drôle, l’imagination quand même. Il aurait dû être comme dans mes souvenirs, et pourtant mon cerveau avait réussis à le vieillir de quatre ans. Je souris, mes yeux s’emplissant de larme. Il était si beau. La voix chevrotante, j’essayais de sortir quelques mots, en vain. Je restais muette comme une carpe. Un sanglot s’échappa de ma bouche et je le vis souffrir physiquement avec moi. Je suis malade c’est ça ? C’est ce que tu es venu me dire ? Je pris une inspiration et repris, ne lui laissant même pas une chance de pouvoir placer un mot. C’est forcément ça, je t’ai enterré, donc tu ne peux pas être là, c’est impossible. Les sanglots devinrent de plus en plus nombreux. Qu’est-ce que je vais faire pour Lily-Rose ? Je n’attendais pas de réponse de la part de mon fantôme. Elle est tellement parfaite Nathan. Elle est brillante et adorable. Elle a déjà eu tellement à supporter pour son petit âge. D’un revers de la main, je séchais mes larmes. Elle ne mérite pas, que ses deux parents meurent.
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Nathan Hamilton
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MessageSujet: Re: are you real ? (Nathan)    are you real ? (Nathan)  EmptyLun 8 Aoû - 16:49





Are you real ?
How explain that love bring me back to you from the death ?
#Marley
#Nathan

₪ Le pas hésitant, la gorge nouée, le moment était tout simplement venu. Il n’en pouvait plus de ne rien dire, de se cacher de sa propre femme. Dans la nuit il s’était décidé, que ce jour-ci, le jour où il reprenait le boulot, il révélerait à Marley qu’il était toujours en vie. Il n’avait pas réellement réfléchi à comment lui annoncer, ni comment elle allait recevoir ce choc. Mais comment penser à ce genre de choses ? Comment prévoir la réaction de quelqu’un quand on lui annonce que son mari n’est pas décédé comme elle le pensait depuis bientôt quatre ans ? C’était une situation impossible. Pendant longtemps, Nathan avait voulu repousser cette situation, il a tardé, peut-être même trop, c’était en tout cas ce qu’il pensait. Marley, c’était tout pour lui. Elle avait toujours représenté quelque chose de spéciale, elle forçait son admiration, elle l’avait toujours rendu meilleur, que ce soit en tant qu’amis mais aussi en tant qu’amants. Si il était devenu ce qu’il était par le passé, c’était grâce à elle qui l’avait poussé, l’avait forcé à se surpasser pour se montrer digne d’elle. Mais sur le coup, il avait été lâche. L’excuse de son enlèvement ne pouvait pas justifier qu’il ait ostensiblement caché la vérité à sa femme. Que dès qu’il ait été libéré, il ne soit pas allé directement chez lui prouvait bien qu’il avait lui-même des choses à se reprocher. Un sentiment de honte l’habitait. Honte par rapport à Marley, mais surtout par rapport à sa fille. Ses parents lui avaient apporté des photos, il a toujours voulu tout savoir sur elle. Après tout c’était sa fille. Mais plus tard, il avait la crainte qu’elle lui reproche tout à la figure. C’était sa hantise : que sa propre fille se retourne contre lui. Et jusque  là, il avait été absent. Il avait tout raté des premiers pas de sa fille dans ce monde. C’était de ça qu’il avait honte. Il avait presque du mal à respirer. En entrant dans l’hôpital, il cherchait presque du regard sa femme, craignant qu’elle ne le découvre comme ça, ce n’était pas de cette façon dont il voulait qu’elle le voit. Il désirait un endroit intime, un endroit où leurs émotions si il y en avait toujours pourraient s’exprimer. D’ordinaire, Nathan n’était pas un grand émotif, il gardait la plupart de sa vie privée pour lui même, mais les circonstances étaient loin d’être ordinaire. Après avoir demandé à plusieurs personnes où Marley se trouvait, il arriva finalement devant la porte du vestiaire des titulaires, porte grand ouverte. Et c’est là qu’il la vit. Son cœur ne s’arrêtait plus, à un moment donné il avait presque l’impression que ce dernier allait s’arracher de son thorax tellement il vibrait. Quatre ans. Quatre longues et intenses années où il n’avait pas vu sa femme. Et le fait de simplement la voir de dos, de simplement sentir son parfum qui virevoltait dans l’air. Oh oui il l’aimait encore. C’était clair, son amour n’avait même jamais été aussi intense. Le stress la peur, ne se lisaient plus sur le visage du jeune chirurgien. De la voir,  simplement de dos avait réussi à lui afficher un sourire radieux, cela faisait longtemps que cette expression n’était pas apparue sur le visage de Nathan. Les yeux humides, l’émotion que suscitait la vue de sa femme le transportait. Mais la gorge restait nouée. Elle venait de raccrocher son téléphone, elle ne l’avait tout simplement pas remarqué. Finalement, presque dans un soupir il lâcha : « - Marley ? » C’était tout ce qu’il avait pu trouver, prononcer le nom de celle qu’il aimait. Mais peut-être que ça suffisait pour l’instant. Peut-être qu’aucune explication n’était nécessaire. Mais il se leurrait et il déchanta vite au vu de la réaction de la chirurgienne : « - Malade ? … » C’était le silence et l’incompréhension qui guettaient Nathan. Que voulait-elle dire ? Incrédule, incapable de comprendre la situation. « - Marley, écoute … » Il tentait de s’approcher, comme si il approchait une bête blessée. Que pouvait-il bien attendre comme réaction de la part de cette dernière ? Elle l’avait effectivement enterré, ou en tout cas son cercueil vide. Mais la voir sangloter, la voir faillir à la vue de Nathan, c’en était trop. Son sourire avait disparu depuis pas mal de secondes. Il était à la hauteur de la jeune femme, et d’un geste calme, il la prit dans ses bras, comme pour la mettre en sécurité, tentant lui aussi d’encaisser les choses. La prendre à nouveau dans ses bras, ce petit bout de femme qui suscitait tant de choses chez lui, c’était tellement bon. Et c’est en chuchotant maintenant, qu’il tentait le début d’une explication « - Tu n’es pas malade sweetie, je suis réel, je suis bel et bien là … Je suis tellement désolé, je … » Il ne pouvait plus continuer, les larmes lui montait lui aussi. La situation était définitivement compliquée pour tous les deux.₪
 
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MessageSujet: Re: are you real ? (Nathan)    are you real ? (Nathan)  EmptyLun 8 Aoû - 17:22

J’ai aimé un être de tout mon cœur et de toute mon âme et pour moi c’est plus que suffisant.
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Mon monde s’était écroulé quand j’avais perdu Nathan, mais je n’étais pas la seule. Kate, Lara, Danny, ses parents, mes parents, nous avions tous perdus quelqu’un de spécial, de cher à notre cœur. Nathan, c’était la douceur, la gentillesse incarnée. Il ne méritait pas son sort. Et c’était moi qui l’avais poussé à partir, je m’en voulais terriblement depuis quatre ans. Quatre années, à retourner toute cette situation, dans tous les sens possible. Et si je l’avais retenu ? Serions-nous toujours le couple soudé d’avant ? J’avais si peur, si peur de perdre ma fille, qu’elle ne soit obligée de grandir sans moi. Elle avait déjà tellement subis. Elle voyait bien à l’école que quelque chose n’allait pas. Ses copines, avaient un père et une mère, pas un tonton, une tata et une maman à la maison. J’avais fait de mon mieux pour la protéger, pour que cela paraisse normal, pour qu’elle se sente en sécurité et heureuse. J’avais pas trop mal réussis, et voilà que notre équilibre allait voler en éclat. J’étais folle, ou j’avais une tumeur au cerveau. Ni l’un, ni l’autre n’était mieux. Ma vie était foutue, la sienne aussi. Nathan s’approcha doucement et je reculais d’un pas. J’avais si peur que son image disparaisse, un peu comme dans les films, quand on traverse un fantôme, du bout des doigts. Je ne le supporterais pas. Je voulais prolonger ce moment. Etre avec lui, comme avant, cet instant était précieux, c’était le nôtre, j’avais si peur qu’il disparaisse à nouveau. Il arriva près de moi. Je pouvais sentir son odeur, il sentait toujours bon Nathan, un mélange de parfum et de lessive. Son expression changeait, il était tendu, il était triste. Je voyais ses yeux s’humidifier à mesure qu’il avançait vers moi. Il devait lire ma détresse, il devait souffrir de me voir ainsi. Il arriva enfin à moi, et me prise dans ses bras. J’enfouis mon nez sur son torse. C’était si bon de le sentir, de le serrer. Comment est-ce-possible ? Il finit par me dire, qu’il était réel. Je le sentis sangloter à son tour. Et je le serrais fort à mon tour, aussi fort que je le pouvais. Si ce n’était qu’un doux rêve, alors je ne voulais pas qu’il s’arrête. Je me mise à pleurer de plus belle, tout en restant la tête contre son torse. Je sentais les battements de son cœur, il battait fort. Et je sentais que mon cœur battait à tout rompre également dans ma poitrine. Tu me manques tellement Nathan. C’était plus fort que moi, je n’arrivais pas à stopper le flot de larmes. Mais je sentais que pour Nathan, c’était pareil. C’était intense pour lui aussi, une grande émotion le prenait également. C’était lui et moi, plus rien n’existait autour de nous. Lui et moi, contre le monde. Comme avant. Comme avant tout ça.
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MessageSujet: Re: are you real ? (Nathan)    are you real ? (Nathan)  EmptyLun 8 Aoû - 19:11





Are you real ?
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#Marley
#Nathan

₪ La scène était intense. L’avoir dans ses bras, après tant de temps, tant d’obstacles. Il en avait les larmes aux yeux, tellement elle lui avait manqué. Il n’en revenait pas, après tout ce temps, elle semblait encore plus belle que dans ses souvenirs. Ce genre de retrouvailles était fort, uniques en leur genre. Ce qu’il pouvait l’aimer, la chérir, même si il s’en voulait terriblement de lui avoir infligé tout ça. « - Tu m’as manqué aussi … Mais maintenant je suis là, tout va bien se passer ! » Il ne savait pas si tout allait bien se passer. Si il y avait bien une chose dont il s’était rendu compte pendant ses quatre ans, c’est qu’il n’avait aucun contrôle sur le futur. On avait toujours décidé pour lui et la seule fois où il a fait un choix, c’était pour aller dans cette stupide mission à l’autre bout du monde. Alors non, leur futur proche était incertain, mais il allait tout faire pour faciliter la tâche de Marley. Il s’en voulait de lui avoir fait endurer tout ça, de l’avoir laissée seule à s’occuper de leur fille. Il voulait que ça change, qu’elle puisse compter sur lui comme auparavant. Ses larmes commençaient à sécher mais ses yeux étaient encore rouges. Elle était toujours dans ses bras, leurs retrouvailles semblaient magiques. Mais il lâcha son étreinte, bien que cette dernière semblait ne plus vouloir le laisser partir. Il voulait la regarder dans les yeux, imprimer son visage. Car c’était ce qui lui avait le plus manqué durant ses années de captivité. Le fait que le visage de la femme qu’il aimait commençait à devenir flou. Il avait énormément de choses à se reprocher, et pendant un temps oublier le visage de la personne que l’on aime faisait parti de ces reproches qu’il se faisait. Il porta sa main sur le visage de Marley, le silence voulait tout dire : il avait besoin de l’admirer, simplement. Mais le temps des explications était venu. Il ne pouvait pas faire comme si de rien n’était, comme si ils se revoyaient après un voyage de deux semaines aux Bahamas. Quatre ans dans la vie d’un couple aussi soudé et fort que l’est celui de Marley et Nathan, c’est une éternité. Mais après cette étreinte, Nathan se sentait bizarre. Il n’était pas trop sûr de ce qu’il pouvait dire ou faire : « - Sèches tes larmes s’il te plaît … Tu sais que j’aime pas te voir pleurer ... Comment tu te portes ? » Voilà tout ce qu'il avait à dire à sa femme ? Il évitait à nouveau le sujet qui fâche, il ne savait pas comment aborder Marley sur ce point. C’était une nouveauté pour lui. Il avait toujours pu tout dire à sa femme, c’était justement la force de leur couple, ils avaient toujours étés francs l’un envers l’autre. Mais sur le coup, l’hésitation et surtout la tension étaient palpables dans la pièce. Il la regardait dans les yeux, il attendait une réaction, des paroles, n’importe quoi. ₪
 
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MessageSujet: Re: are you real ? (Nathan)    are you real ? (Nathan)  EmptyMar 9 Aoû - 12:09

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Cette pause hors de temps avait quelque chose de magique. Je me sentais en sécurité, et cela faisait très longtemps que ce n’était pas arrivé. Comme avant, Nathan avait ce pouvoir, il arrivait à me calmer, simplement par sa présence. Dans ses bras, je me sentais vivre, je me sentais chez moi. Un mélange d’idée affluait dans mon esprit. Je n’arrivais plus vraiment à discerner le vrai du faux. Si je pouvais réellement sentir son odeur, sentir ses mains, son cœur battre. Etait-ce la réalité, ou un doux rêve ? Une malheureuse hallucination ? Il me regarda un moment, relevant mon menton d’un geste de la main et plongea son regard dans le mien. Il m’avait tant manqué. Il n’aimait pas me voir pleurer, moi non plus, je ne supportais pas qu’il souffre. Il me demandait comme ça allait. Je souris. Comment allais-je ? Je suis face à mon mari qui est mort, comment veux-tu que ça aille ? Je parti dans un petit rire. Quelle question, j’étais tout simplement perdue. Je ne comprenais plus ce qu’il m’arrivait. On n’avait pas besoin de se parler, il comprenait. Il savait ce que j’avais sur le cœur. La boule qui s’était formée dans ma gorge se dénoua petit à petit et je souris finalement. Les yeux toujours humides, j’imaginais sans mal qu’il devait être rouge et gonflée. Je ne me maquillais que très rarement, je ne craignais donc pas que mon mascara coule et c’était une chance pour moi, la porte s’ouvrit au même instant. Une interne passa la tête. Elle me regarda, je me mise à jouer frénétiquement avec mon alliance, c’était un réflexe que j’avais depuis toujours, lorsque j’étais stressée ou en colère. M’avait-elle entendu parler toute seule ? Elle devait me prendre pour une folle, elle allait sans doute tout raconter à ses camarades et on me surnommerait « la veuve foldingue ». Elle regarda ensuite Nathan. Mon regard changea, était-ce possible ? Elle lui adressa également un sourire. Comment pouvait-elle le voir ? Pardon docteur Harper, je repasserai plus tard. Elle referma doucement la porte derrière elle et un silence pesant emplit la pièce. Nathan, me regarda à nouveau. Et soudain, la lumière se fit dans mon esprit. Je n’étais pas folle, encore moins malade. C’était tout à coup très clair. Nathan était bel et bien là. En réalité, il n’était jamais mort. Un souvenir me frappa à nouveau en plein ventre. Le cercueil était vide, car on n’avait jamais retrouvé son corps. On ne le pouvait pas, puisqu’en réalité, Nathan était vivant. La colère l’emporta sur la joie des retrouvailles. Comment tout cela était possible ? Depuis quand était-il de retour ? Se cachait-il de nous depuis quatre ans ? Ce n’était pas l’homme que j’avais épousé, non. Mon Nathan, ne nous aurait jamais fuis délibérément, il y avait forcément une explication à tout cela. Tu n’es donc pas mort ? Ma spontanéité avait repris le dessus. C’était étrange de poser ce genre de question, mais en même temps, tout ceci était très étrange comme situation.
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MessageSujet: Re: are you real ? (Nathan)    are you real ? (Nathan)  EmptyLun 15 Aoû - 3:15





Are you real ?
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#Marley
#Nathan

₪ Avoir été si loin d’elle, pendant tout ce temps n’avait pas été simple pour Nathan. C’était un véritable parcours du combattant et bien que sa situation était exceptionnelle, il éprouvait du mal à regarder Marley dans les yeux. Surtout, il comprit assez rapidement qu’elle était désorientée par ce retour, lui qui pourtant avait réfléchi à tout un tas d’hypothèses sur comment lui annoncer qu’il était de retour. La boule au ventre, il tentait de lui répondre quelque chose et pourtant, rien ne sortait. La voir comme ça le terrifiait. Voir le mal qu’il avait pu causer à la femme qu’il aimait, à celle qu’il chérissait, c’était difficile, bien trop difficile. On ne peut jamais réellement évalué la façon dont on peut réagir et Nathan était si perdu en ce moment … En voilà un qui cherchait désespérément à remonter à la surface, à redémarrer sa vie là où elle s’était arrêtée. Mais le moment si intime des deux amants fut vite stoppé par l’arrivée fortuite d’une interne. C’était elle qui avait indiqué à Nathan où trouver sa femme. Dans un sourire de commodité, il lui fit un signe de la tête, et c’est là où il découvrit la colère sur le visage de sa femme. Et s’en suivi une sorte de concours d’incrédulité, comme si elle n’avait jamais réellement cru à son retour. D’une manière spontanée, elle lui posa une question presque piège. Etait-il mort ? Si il se voulait philosophe, il dirait peut-être oui. Mais malgré ces quatre années, il connaissait Marley, il savait qu’il ne pouvait pas tenter l’humour sur le sujet, pas à elle. « - Non … » Voilà tout ce qu’elle eût en guise de réponse dans un premier temps. Il était rongé par la culpabilité, la honte, des sentiments qui n’avaient pas lieu d’être dans un mariage heureux comme ils l’avaient eu. Mais c’était la réalité, leur réalité. Un espace, un no man's land s'était créé entre les époux. Nathan s’en voulait encore et toujours de lui faire subir ça, de lui infliger une telle souffrance. Dans sa tête, il s’était peut-être dit qu’il fallait qu’il reste mort, pour ne pas infliger une peine aussi immense que celle de retrouver la personne que l’on aime et que l’on croyait morte et que cette personne était en réalité vivante. Cela faisait maintenant un an qu’il était redevenu un homme libre malgré le fait qu’il était prisonnier de sa détention, même après avoir été libéré. Et même dans un sens, il était toujours prisonnier de ce passé, qui avait conditionné sa vie, sa relation avec sa femme et surtout celle avec sa fille. Il n’y avait même pas de relation entre eux. Elle avait un père qu’elle n’avait jamais connu, qu’elle pense mort alors qu’en réalité il est bel et bien vivant. Nathan s’y connaissait trop bien en psychologie infantile pour dire que ça n’allait pas être à nouveau un parcours du combattant pour tisser des liens père-fille avec sa fille. Et il craignait tout cela. C’était tout ça qui l’avait poussé à ne pas revenir dès qu’il fut libéré, à se cacher. C’était cette honte, cette culpabilité qu’il s’était infligé pour avoir abandonner la famille qu’il avait mis du temps à construire. Il n’osait plus regarder Marley dans les yeux, mais il se rendait compte qu’il fallait qu’il lui dise quelque chose. Mais peut-être pas toute la vérité, son instinct le sommait d’épargner la belle de ses torts : « - Je ne suis pas mort là-bas … J’ai été captif pendant presque quatre ans et … Je ne suis ici que depuis un mois. » Il mentait, délibérément à sa femme, malgré le fait qu’elle lui ait toujours dit la vérité. Mais il avait le sentiment qu’il la protégeait ici, il la protégeait de l’affreuse vérité. De sa monstruosité.  ₪
 
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MessageSujet: Re: are you real ? (Nathan)    are you real ? (Nathan)  EmptyLun 22 Aoû - 17:11

J’ai aimé un être de tout mon cœur et de toute mon âme et pour moi c’est plus que suffisant.
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Le non prononcé par Nathan, mon Nathan résonna en moi quelques secondes. Il n’était pas mort. J’étais à la fois excitée par cette nouvelle. Il m’avait tant manqué, il nous avait tant manqué à tous. Je voyais cela comme un cadeau du ciel. Il était revenu, revenue pour de bon, pour nous. J’avais envie de lui sauter au coup, danser comme une folle, le serrer fort et ne plus jamais le lâcher. Ne plus jamais le laisser partir, parce que son absence m’avait fait beaucoup trop de mal. Mais pas seulement à moi, à notre fille pour commencer, à sa famille, mais aussi à ses amis. Et d’un autre côté, l’étonnement, l’incompréhension, la colère. Comment tout cela était-il possible ? Comment a-t-on pu nous faire croire cruellement qu’il était mort ? Comment le gouvernement américain, l’armée américaine avaient-ils pu nous laisser enterrer un homme qui n’était pas mort ? On parle souvent d’erreur médical ou judiciaire et on n’y croit pas avant d’y être confronté. J’ai du faire preuve de courage, de patience, de dignité pour enterrer le père de ma fille et l’amour de ma vie et aujourd’hui il était en vie ? Je plongeais mon regard dans celui de mon mari, il semblait aussi désemparé que moi. il se posait exactement la même question que moi. Et maintenant ? Comment reprendre le cours d’une vie normale après un événement pareil ? Il semblait si confus, si contrarié. Je le connaissais par coeur, je savais qu’il était dans le même état d’esprit que moi, voir pire. Il repris la parole, après quelques minutes de silence. Il m’expliqua alors qu’il avait été captif pendant quatre ans et de retour depuis seulement un mois. Je passais une main sur mes cheveux et les larmes me montèrent à nouveau aux yeux. Je n’osais imaginer ce qu’il avait pu vivre là-bas. Comment l’armée avait-elle pu l’abandonner à son sort ? Mon dieu Nathan. Une larme roula à nouveau sur ma joue. Je ne savais plus quoi faire. Le prendre dans mes bras ? Crier ? Il était comme un étranger en face de moi et pourtant, son regard rassurant me confortait dans l’idée qu’il était toujours le même, que c’était bien toujours l’homme que j’avais épousé. Je n’ose imaginer ce que tu as du vivre.
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